Ce jour-là, la huitième habitante et matriarche de l’île de Tristesses est découverte pendue. Le fantôme de cette dernière, se transformant en gorgone, décide de projeter son venin de confusion sur le reste des habitants. Cette mort prématurée soulève de nombreux conflits, qui étaient jusqu’alors enfouis bien consciencieusement. La mort décide de s’installer.
Anne-Cécile Vandalem, pareille à une sirène, nous entraine à coup de mots tranchants et de plaies mal cicatrisées, vers les tréfonds d’une noirceur teintée de légèreté. En une nuit, les corps sont pris de putréfaction. En une nuit les morts reviennent à la vie et reprennent peux à peux leurs droits. En une nuit, les vivant semblent engloutie dans une nouvelle Atlantide. En une dernière nuit, le léviathan (ici symbole politique) entraînera la jeunesse et ses dernières lueurs d’espoirs. Pas d’échappatoire possible, les habitants se laissent gagner par l’énergie du désespoir. La bataille ultime peut alors commencer.
Telle une amphitrite omnisciente, la scénographie d’Anne-Cécile Vandalem, nous permet d’être au plus prêt de chaque larme versée. Aucun secret n’est possible. A la manière d’un spectre, nous nous infiltrons dans chaque recoin de cette île. La projection des images captées en direct apporte une double vision, nous laissant découvrir les méandres les plus obscurs de chacun. Le rythme, d’abord aux allures d’eau calme, finit par se transformer en une véritable tempête déchaînée, entrainant tout dans sa chute.
Anne-Cécile Vandalem, pareille à une sirène, nous entraine à coup de mots tranchants et de plaies mal cicatrisées, vers les tréfonds d’une noirceur teintée de légèreté. En une nuit, les corps sont pris de putréfaction. En une nuit les morts reviennent à la vie et reprennent peux à peux leurs droits. En une nuit, les vivant semblent engloutie dans une nouvelle Atlantide. En une dernière nuit, le léviathan (ici symbole politique) entraînera la jeunesse et ses dernières lueurs d’espoirs. Pas d’échappatoire possible, les habitants se laissent gagner par l’énergie du désespoir. La bataille ultime peut alors commencer.
Telle une amphitrite omnisciente, la scénographie d’Anne-Cécile Vandalem, nous permet d’être au plus prêt de chaque larme versée. Aucun secret n’est possible. A la manière d’un spectre, nous nous infiltrons dans chaque recoin de cette île. La projection des images captées en direct apporte une double vision, nous laissant découvrir les méandres les plus obscurs de chacun. Le rythme, d’abord aux allures d’eau calme, finit par se transformer en une véritable tempête déchaînée, entrainant tout dans sa chute.
Synopsis
En passe de devenir Premier ministre, Martha Heiger, dirigeante du Parti du Réveil Populaire, retourne sur son île natale, Tristesse, pour enterrer sa mère retrouvée morte dans des circonstances qui restent encore à éclaircir.
Après la faillite des abattoirs de Muspelheim, la candidate retrouve son village, exsangue, et profite de la situation pour jeter les bases d’un projet de propagande. Dans l’ombre, deux adolescentes décident de prendre les armes... Inspirée par la violence de la montée des nationalismes en Europe, la dernière création de Anne- Cécile Vandalem dissèque avec humour ce qu’elle envisage comme l’une des plus redoutables « armes » de la politique contemporaine : « l’attristement des peuples ». Comment ? En liant de manière inextricable la tristesse à la comédie sociale, la politique à l’enquête de mœurs, l’émotion à sa propre résistance.
En imaginant cette fable comme un polar nordique, animiste et surnaturel, la metteuse en scène croise la fiction et la réalité, le théâtre et le cinéma, les vivants et les morts. Un thriller où le passé télescope le présent, où les personnages sont pris dans des postures drôles et cruelles, et où le pouvoir insidieux des médias domine. « Un des états de la tristesse ».
Après la faillite des abattoirs de Muspelheim, la candidate retrouve son village, exsangue, et profite de la situation pour jeter les bases d’un projet de propagande. Dans l’ombre, deux adolescentes décident de prendre les armes... Inspirée par la violence de la montée des nationalismes en Europe, la dernière création de Anne- Cécile Vandalem dissèque avec humour ce qu’elle envisage comme l’une des plus redoutables « armes » de la politique contemporaine : « l’attristement des peuples ». Comment ? En liant de manière inextricable la tristesse à la comédie sociale, la politique à l’enquête de mœurs, l’émotion à sa propre résistance.
En imaginant cette fable comme un polar nordique, animiste et surnaturel, la metteuse en scène croise la fiction et la réalité, le théâtre et le cinéma, les vivants et les morts. Un thriller où le passé télescope le présent, où les personnages sont pris dans des postures drôles et cruelles, et où le pouvoir insidieux des médias domine. « Un des états de la tristesse ».
CONCEPTION, ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE ANNE-CÉCILE VANDALEM
AVEC
VINCENT CAHAY
ANNE-PASCALE CLAIREMBOURG ÉPONA GUILLAUME
SÉLÉNÉ GUILLAUME, EN ALTERNANCE AVEC ASIA AMANS PIERRE KISSLING
VINCENT LÉCUYER
CATHERINE MESTOUSSIS, EN ALTERNANCE AVEC ZOÉ KOVACS JEAN-BENOIT UGEUX
ANNE-CÉCILE VANDALEM, EN ALTERNANCE AVEC FLORENCE JANAS
FRANÇOISE VANHECKE ALEXANDRE VON SIVERS
AVEC
VINCENT CAHAY
ANNE-PASCALE CLAIREMBOURG ÉPONA GUILLAUME
SÉLÉNÉ GUILLAUME, EN ALTERNANCE AVEC ASIA AMANS PIERRE KISSLING
VINCENT LÉCUYER
CATHERINE MESTOUSSIS, EN ALTERNANCE AVEC ZOÉ KOVACS JEAN-BENOIT UGEUX
ANNE-CÉCILE VANDALEM, EN ALTERNANCE AVEC FLORENCE JANAS
FRANÇOISE VANHECKE ALEXANDRE VON SIVERS
Conception, écriture et mise en scène Anne-Cécile Vandalem
Collaboration dramaturgique Sébastien Monfè
Assistanat à la mise en scène Sarah Seignobosc
Musique Vincent Cahay, Pierre Kissling
Scénographie Ruimtevaarders
Son Jean-Pierre Urbano
Lumière Enrico Bagnoli
Vidéo Arié van Egmond, Federico d’Ambrosio
Chef opérateur Federico d’Ambrosio
Costumes Laurence Hermant
Maquillage Sophie Carlier
Accessoires Fabienne Müller
Coiffure Gaétan d’Agostino
Soprano, instrumentiste, travail vocal Françoise Vanhecke
Direction technique Damien Arrii
Régie lumière Kevin Sage
Régie son Antoine Bourgain
Production, diffusion et administration Audrey Brooking